Témoin de l'Exposition universelle de 1958, l'Atomium, symbole spectaculaire de l'âge atomique, représente une molécule de cristal de fer agrandie 165 milliards de fois. Sa structure en acier revêtu d'aluminium est composée de 9 sphères de 18 mètres de diamètre, représentant les provinces belges (depuis 1995, date de la scission du Brabant, la Belgique compte 10 provinces). Ces sphères sont reliées entre elles par des tubes de 29 mètres de long et 3 mètres de diamètre. Chaque sphère comporte deux étages. Le poids total du bâtiment est de 2 400 tonnes.
Conçue par l'ingénieur André Waterkeyn et érigé par les architectes André et Jean Polack, cette molécule de fer nécessita 18 mois d'études et autant de mois de travaux. Cette quasi-sculpture culminant à 102 mètres traduisait les espoirs d'une génération qui venait de signer le traité de Rome et de rêver à l'orbite du premier spoutnik, de même qu'elle synthétisait les perspectives d'un progrès promis par la fission de l'atome.
Témoin de l'Exposition universelle de 1958, l'Atomium, symbole spectaculaire de l'âge atomique, représente une molécule de cristal de fer agrandie 165 milliards de fois. Sa structure en acier revêtu d'aluminium est composée de 9 sphères de 18 mètres de diamètre, représentant les provinces belges (depuis 1995, date de la scission du Brabant, la Belgique compte 10 provinces). Ces sphères sont reliées entre elles par des tubes de 29 mètres de long et 3 mètres de diamètre. Chaque sphère comporte deux étages. Le poids total du bâtiment est de 2 400 tonnes.
Conçue par l'ingénieur André Waterkeyn et érigé par les architectes André et Jean Polack, cette molécule de fer nécessita 18 mois d'études et autant de mois de travaux. Cette quasi-sculpture culminant à 102 mètres traduisait les espoirs d'une génération qui venait de signer le traité de Rome et de rêver à l'orbite du premier spoutnik, de même qu'elle synthétisait les perspectives d'un progrès promis par la fission de l'atome.