Située au pied du mont Olympe / Όλυμπος dans la plaine fertile de la Pieria, Dion / Δίον Πιερίας, la ville sacrée de la Macédoine antique lia son nom à celui de Zeus / Dios / Δίας.
Célèbres pour ses festivités athlétiques et théâtrales, connues sous le nom de jeux Olympiques de Dion, instaurées par Archélaos / Αρχέλαος Α' (roi de Macédoine) au cours du 5ème siècle av. J.-C. en l'honneur des Muses, cette ville légua d'importants témoignages de son passé.
De nombreuses tombes découvertes sur le flanc de l'Olympe, à 2 km environ des murs de la ville, attestent une occupation de la région dès le 10ème siècle av. J.-C. Sa population aurait atteint 15 000 habitants à l'époque de sa plus grande prospérité sous les empereurs romains. Développée le long d'une rivière navigable, elle possédait un port, peut-être maritime, car la côte était alors plus proche. Ses remparts ont été construits à l'époque d'Alexandre le Grand / Αλέξανδρος ο Μέγας qui avait un attachement particulier pour cette ville.
La mise à sac de la cité au 4ème siècle par les Ostrogoths marqua la fin de Dion. Les premières investigations archéologiques ont eu lieu en 1928 ; à partir de 1970 des fouilles systématiques, toujours en cours, ont été mises en place.
La ville antique
À l'intérieur des remparts édifiés au 4ème siècle av. J.-C., la ville telle qu'elle se présente aujourd'hui date de l'époque romaine. Aménagée selon les règles urbanistiques de l'époque, elle était dotée d'un réseau complet de voirie (22 rues ont actuellement été dégagées). Des bâtiments administratifs, des magasins, des maisons, des bains et toilettes publiques ont été mis au jour. Les grands thermes romains ont livré de belles mosaïques.
Mais la découverte majeure est la villa de Dionysos / Διόνυσος, construite vers 200 ap. J.-C. En 1987, on y découvre dans la salle de banquet une splendide mosaïque : le Triomphe de Dionysos, représentant le dieu sur son char tiré par des panthères marines et flanqué de centaures.
À l'extérieur des remparts, ont été dégagés des sanctuaires dont le plus important est celui consacré aux divinités égyptiennes (Isis, Sérapis, Anubis) comportant plusieurs temples ; le temple de Déméter / Δήμητρα (μυθολογία) (déesse de l'agriculture et des moissons), le plus ancien sanctuaire macédonien connu, en usage du 6ème siècle av. J.-C. au 4ème siècle de notre ère et enfin le temple du Zeus Olympien, où Alexandre le Grand se rendit avant de partir à la conquête de l'Asie.
Deux théâtres, un hellénistique et un romain, deux odéons romains et un stade témoignent des manifestations culturelles qui avaient lieu à Dion et qui mettent la ville au niveau des cités florissantes du sud de la Grèce.
Située au pied du mont Olympe / Όλυμπος dans la plaine fertile de la Pieria, Dion / Δίον Πιερίας, la ville sacrée de la Macédoine antique lia son nom à celui de Zeus / Dios / Δίας.
Célèbres pour ses festivités athlétiques et théâtrales, connues sous le nom de jeux Olympiques de Dion, instaurées par Archélaos / Αρχέλαος Α' (roi de Macédoine) au cours du 5ème siècle av. J.-C. en l'honneur des Muses, cette ville légua d'importants témoignages de son passé.
De nombreuses tombes découvertes sur le flanc de l'Olympe, à 2 km environ des murs de la ville, attestent une occupation de la région dès le 10ème siècle av. J.-C. Sa population aurait atteint 15 000 habitants à l'époque de sa plus grande prospérité sous les empereurs romains. Développée le long d'une rivière navigable, elle possédait un port, peut-être maritime, car la côte était alors plus proche. Ses remparts ont été construits à l'époque d'Alexandre le Grand / Αλέξανδρος ο Μέγας qui avait un attachement particulier pour cette ville.
La mise à sac de la cité au 4ème siècle par les Ostrogoths marqua la fin de Dion. Les premières investigations archéologiques ont eu lieu en 1928 ; à partir de 1970 des fouilles systématiques, toujours en cours, ont été mises en place.
La ville antique
À l'intérieur des remparts édifiés au 4ème siècle av. J.-C., la ville telle qu'elle se présente aujourd'hui date de l'époque romaine. Aménagée selon les règles urbanistiques de l'époque, elle était dotée d'un réseau complet de voirie (22 rues ont actuellement été dégagées). Des bâtiments administratifs, des magasins, des maisons, des bains et toilettes publiques ont été mis au jour. Les grands thermes romains ont livré de belles mosaïques.
Mais la découverte majeure est la villa de Dionysos / Διόνυσος, construite vers 200 ap. J.-C. En 1987, on y découvre dans la salle de banquet une splendide mosaïque : le Triomphe de Dionysos, représentant le dieu sur son char tiré par des panthères marines et flanqué de centaures.
À l'extérieur des remparts, ont été dégagés des sanctuaires dont le plus important est celui consacré aux divinités égyptiennes (Isis, Sérapis, Anubis) comportant plusieurs temples ; le temple de Déméter / Δήμητρα (μυθολογία) (déesse de l'agriculture et des moissons), le plus ancien sanctuaire macédonien connu, en usage du 6ème siècle av. J.-C. au 4ème siècle de notre ère et enfin le temple du Zeus Olympien, où Alexandre le Grand se rendit avant de partir à la conquête de l'Asie.
Deux théâtres, un hellénistique et un romain, deux odéons romains et un stade témoignent des manifestations culturelles qui avaient lieu à Dion et qui mettent la ville au niveau des cités florissantes du sud de la Grèce.