La première pierre en fut posée le 16 mai 1703 par Pierre Ier ; ce jour est considéré depuis comme le jour de création de la ville. Elle porta officiellement le nom de "forteresse Saint-Pierre" pendant deux siècle alors que, dès le début du XVIIIème siècle, celui de forteresse Pierre-et-Paul lui a été attribué en référence aux deux apôtres auxquels l'église était dédiée.
La forteresse se situe sur l'île aux Lièvres qui s'étend sur 750 mètres de long et 400 mètres de large. Les travaux ne furent définitivement achevés que dans les années 1950, les portes de la forteresse (Vassilev, Kronverk, St-Nicolas et de la Néva) ayant été l'objet de constantes transformations.
La forteresse a la forme d'un hexagone dont les murailles sont reliées par six bastions. On y penètre par l'imposante porte Saint-Pierre (1717-1718), œuvre de l'architecte tessinois Domenico Trezzini à qui l'on doit également la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
La forteresse Pierre-et-Paul constitue à la fois un grand musée et un parc d'exposition. Entre ses murs, une multitude de bâtiments remplissent les fonctions les plus variées : la Maison des Commandants (1743-1746), la Garde, la direction du Musée, la Maison des Ingénieurs, la maison du Bateau (1761-1762), la maison des Officiers, la maison du Major, la maison au trésor et l'hôtel des Monnaies où l'on frappe encore aujourd'hui pièces de monnaie, médailles et décorations.
Jusqu'en 1917, elle abritait aussi un cimetière et une prison. Dès le début du XVIIIème siècle, les casemates servirent à l'incarcération des prisonniers politiques (Décembristes, artisans de la rébellion de décembre 1825, Narodniki (populistes russes, adhérents d'un mouvement socialiste agraire actif de 1860 à la fin du XIXème siècle) avant leur déportation en Sibérie ou à Schlüsselburg, forteresse encore plus sinistre sise sur le lac Ladoga / Ладожское озеро, là où la Néva prend sa source. Le frère de Lénine, Alexandre, fut détenu ici avant d'être pendu pour avoir participé à l'attentat contre le tsar Alexandre III.
La forteresse ne fut utilisée à des fins militaires qu'en une seule occasion, en 1917, la nuit où se déroula la révolution d'Octobre. Les canons du fort tirèrent une quarantaine de coups sur le palais d'Hiver où siégeait le gouvernement provisoire, action dépourvue de sens sur le plan militaire, mais qui s'explique par la volonté d'effrayer le bourgeois. Tous les jours à midi, depuis l'époque de Pierre le Grand, un coup de canon est tiré à midi précise du bastion Narychkine.
Devant les remparts, des plages de sable très prisées s'étendent sur les bords de la Néva.
Centre historique
La première pierre en fut posée le 16 mai 1703 par Pierre Ier ; ce jour est considéré depuis comme le jour de création de la ville. Elle porta officiellement le nom de "forteresse Saint-Pierre" pendant deux siècle alors que, dès le début du XVIIIème siècle, celui de forteresse Pierre-et-Paul lui a été attribué en référence aux deux apôtres auxquels l'église était dédiée.
La forteresse se situe sur l'île aux Lièvres qui s'étend sur 750 mètres de long et 400 mètres de large. Les travaux ne furent définitivement achevés que dans les années 1950, les portes de la forteresse (Vassilev, Kronverk, St-Nicolas et de la Néva) ayant été l'objet de constantes transformations.
La forteresse a la forme d'un hexagone dont les murailles sont reliées par six bastions. On y penètre par l'imposante porte Saint-Pierre (1717-1718), œuvre de l'architecte tessinois Domenico Trezzini à qui l'on doit également la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
La forteresse Pierre-et-Paul constitue à la fois un grand musée et un parc d'exposition. Entre ses murs, une multitude de bâtiments remplissent les fonctions les plus variées : la Maison des Commandants (1743-1746), la Garde, la direction du Musée, la Maison des Ingénieurs, la maison du Bateau (1761-1762), la maison des Officiers, la maison du Major, la maison au trésor et l'hôtel des Monnaies où l'on frappe encore aujourd'hui pièces de monnaie, médailles et décorations.
Jusqu'en 1917, elle abritait aussi un cimetière et une prison. Dès le début du XVIIIème siècle, les casemates servirent à l'incarcération des prisonniers politiques (Décembristes, artisans de la rébellion de décembre 1825, Narodniki (populistes russes, adhérents d'un mouvement socialiste agraire actif de 1860 à la fin du XIXème siècle) avant leur déportation en Sibérie ou à Schlüsselburg, forteresse encore plus sinistre sise sur le lac Ladoga / Ладожское озеро, là où la Néva prend sa source. Le frère de Lénine, Alexandre, fut détenu ici avant d'être pendu pour avoir participé à l'attentat contre le tsar Alexandre III.
La forteresse ne fut utilisée à des fins militaires qu'en une seule occasion, en 1917, la nuit où se déroula la révolution d'Octobre. Les canons du fort tirèrent une quarantaine de coups sur le palais d'Hiver où siégeait le gouvernement provisoire, action dépourvue de sens sur le plan militaire, mais qui s'explique par la volonté d'effrayer le bourgeois. Tous les jours à midi, depuis l'époque de Pierre le Grand, un coup de canon est tiré à midi précise du bastion Narychkine.
Devant les remparts, des plages de sable très prisées s'étendent sur les bords de la Néva.