Sacilotto, Luis - Escultura Negra (1959)

Luis Sacilotto (1924-2003)

Étudie la peinture à l'Escola Profissional Masculina do Brás (Ecole Professionnelle Masculine du Brás) de 1938 à 1943, et le dessin à l'Associação Brasileira de Belas Artes (Association Brésilienne des Beaux-Arts) de 1944 à 1947. Ses premiers travaux témoignent son refus des modèles académiques, ce qui le rapproche de l'esthétique du Grupo Santa Helena (Groupe Santa Helena).

À partir de 1944, il élabore une œuvre de caractère expressionniste et atteint en 1948, une vigueur de couleurs et de formes intenses. En 1945, il renoue avec ses collègues de l'Ecole Professionnelle Masculine du Brás, les artistes Marcelo Grassmann (1925) et Octávio Araújo (1926) qui lui présentent Andreatini (1921). Ensemble, et avec l'aide de Carlos Scliar (1920-2001), ils réalisent l'exposition 4 Novíssimos (4 Très Nouveaux) à l'Instituto de Arquitetos do Brasil (Institut des Architectes du Brésil) à Rio de Janeiro et prennent le nom de Grupo Expressionista (Groupe Expressionniste).

Sacilotto travaille dans le bureau de l'architecte Jacob Ruchti vers 1946. La même année, il prend part à l'exposition 19 Pintores dans la Gallerie Prestes Maia à São Paulo. C'est à cette occasion qu'il fait la connaissance de Waldemar Cordeiro (1925-1973) et Lothar Charoux (1912-1987) avec lesquels il fondera le groupe Grupo Ruptura (Groupe Ruptura) aux côtés de Geraldo de Barros (1923-1998), Féjer (1923-1989), Leopoldo Haar (1910-1954) et Anatol Wladyslaw (1913-2004). Son travail au sein du groupe est important : il se parfait théoriquement et accroît son travail en atelier qui depuis 1948, laissait entrevoir une conscience abstrato-constructive.

Il est l'un des fondateurs de l'Associação de Artes Visuais Novas Tendências (Association d'Arts Visuels Nouvelles Tendances) en 1963. Considéré comme l'un des plus importants artistes de l'art concret brésiliens, avec une œuvre explorant les phénomènes optiques, il est l'un des précurseurs de l'op art (art cinétique ou "optique") au Brésil.

>>> Commentaires issus du site Itaú Cultural.