Serres royales de Laeken / Koninklijke Serres van Laken - Laeken / Laken
Construction et architecture
Éminemment 19ème siècle par la combinaison du métal et du verre, de même que par le succès du Crystal Palace de Joseph Paxton, le type architectural de la serre ne pouvait échapper à un homme tel que Léopold II. Le roi-bâtisseur était toujours prompt à exploiter les progrès et les dernières inventions de son siècle.
Il chargea son architecte Alphonse Balat (1819-1895) d'édifier les serres royales à partir de 1873. Elles étaient destinées à abriter des collections de plantes venues de pays chauds, mais elles furent également conçues pour servir de cadre aux réceptions de personnalités de marque dans la mesure où chaque pavillon pouvait être transformé.
La construction majeure de ce "palais de verre idéal" est la rotonde du jardin d'hiver (1876, 650 tonnes de fer), dont la lanterne est magnifiquement couronnée. Sa coupole centrale de 41 mètres de diamètre repose sur une colonnade dorique composée de 36 supports et une galerie circulaire vitrée. Cette splendide corolle vitrée est reliée par des serres annexes à la serre du Congo et à l'Orangerie, construite en 1817 pendant la période hollandaise. S'y ajoutent plusieurs serres : celles de la Salle à manger, de l'Embarcadère (une gare devait y être aménagée), du Débarcadère, de Diane, aux Palmiers, aux Rhododendrons, aux Azalées, ainsi que les petites serres de la Croix des Fougères, sans oublier l'"église de fer" (élevée en 1895 et désaffectée 5 ans plus tard suite à l'installation d'une chapelle dans le château).
Après la mort d'Alphonse Balat, d'autres architectes poursuivirent son œuvre : la serre Maquet (1902) du nom de son architecte, la serre du Théatre (1905) par C. Girault, six serres enfin sous le règne d'Albert Ier.
La superficie au sol actuelle de ce vaste et majestueux ensemble totalise 1,5 hectares pour une couverture de verre de 2,5 hectares.
Collections végétales
Les amateurs de fleurs et de plantes peuvent apprécier diverses collections. Les principales d'entre-elles sont les orangers (l'une des plus belles collections au monde) remontant à l'Orangerie de Tervuren érigée par les archiducs Albert et Isabelle, les palmiers provenant du château du duc d'Arenberg à Enghien, et les camélias qui étaient la passion de Léopold II (les serres abritant ces arbrisseaux immortalisés par Alexandre Dumas fils sont inaccessibles mais des spécimens sont placés dans l'Orangerie lors des périodes de visite).
Toutes les serres ne sont pas accessibles. La promenade représente un parcours de près d'un kilomètre et débute par le Débarcadère (où l'on verra une copie du "David" de Donatello) et la serre aux Palmiers. Ce sera l'occasion d'apprécier des fougères, des bananiers et des orchidées. Ensuite, la serre aux Azalées et la grande galerie longue de 200 mètres (géraniums, fuchsias et abutilons aux couleurs du drapeau belge) mène via la serre de Diane (fougères arborescentes) à la serre Miroir et sa belle cage d'escalier. La galerie souterraine conduit à la serre de l'Embarcadère (médinillas) puis à la serre du Congo (caoutchoucs, palmiers et fougères) dont le toit est couronné de l'étoile, symbole de l'État du Congo. Enfin, le jardin d'hiver aux essences et fleurs très diverses précède l'Orangerie à l'assortiment remarquable.
Construction et architecture
Éminemment 19ème siècle par la combinaison du métal et du verre, de même que par le succès du Crystal Palace de Joseph Paxton, le type architectural de la serre ne pouvait échapper à un homme tel que Léopold II. Le roi-bâtisseur était toujours prompt à exploiter les progrès et les dernières inventions de son siècle.
Il chargea son architecte Alphonse Balat (1819-1895) d'édifier les serres royales à partir de 1873. Elles étaient destinées à abriter des collections de plantes venues de pays chauds, mais elles furent également conçues pour servir de cadre aux réceptions de personnalités de marque dans la mesure où chaque pavillon pouvait être transformé.
La construction majeure de ce "palais de verre idéal" est la rotonde du jardin d'hiver (1876, 650 tonnes de fer), dont la lanterne est magnifiquement couronnée. Sa coupole centrale de 41 mètres de diamètre repose sur une colonnade dorique composée de 36 supports et une galerie circulaire vitrée. Cette splendide corolle vitrée est reliée par des serres annexes à la serre du Congo et à l'Orangerie, construite en 1817 pendant la période hollandaise. S'y ajoutent plusieurs serres : celles de la Salle à manger, de l'Embarcadère (une gare devait y être aménagée), du Débarcadère, de Diane, aux Palmiers, aux Rhododendrons, aux Azalées, ainsi que les petites serres de la Croix des Fougères, sans oublier l'"église de fer" (élevée en 1895 et désaffectée 5 ans plus tard suite à l'installation d'une chapelle dans le château).
Après la mort d'Alphonse Balat, d'autres architectes poursuivirent son œuvre : la serre Maquet (1902) du nom de son architecte, la serre du Théatre (1905) par C. Girault, six serres enfin sous le règne d'Albert Ier.
La superficie au sol actuelle de ce vaste et majestueux ensemble totalise 1,5 hectares pour une couverture de verre de 2,5 hectares.
Collections végétales
Les amateurs de fleurs et de plantes peuvent apprécier diverses collections. Les principales d'entre-elles sont les orangers (l'une des plus belles collections au monde) remontant à l'Orangerie de Tervuren érigée par les archiducs Albert et Isabelle, les palmiers provenant du château du duc d'Arenberg à Enghien, et les camélias qui étaient la passion de Léopold II (les serres abritant ces arbrisseaux immortalisés par Alexandre Dumas fils sont inaccessibles mais des spécimens sont placés dans l'Orangerie lors des périodes de visite).
Toutes les serres ne sont pas accessibles. La promenade représente un parcours de près d'un kilomètre et débute par le Débarcadère (où l'on verra une copie du "David" de Donatello) et la serre aux Palmiers. Ce sera l'occasion d'apprécier des fougères, des bananiers et des orchidées. Ensuite, la serre aux Azalées et la grande galerie longue de 200 mètres (géraniums, fuchsias et abutilons aux couleurs du drapeau belge) mène via la serre de Diane (fougères arborescentes) à la serre Miroir et sa belle cage d'escalier. La galerie souterraine conduit à la serre de l'Embarcadère (médinillas) puis à la serre du Congo (caoutchoucs, palmiers et fougères) dont le toit est couronné de l'étoile, symbole de l'État du Congo. Enfin, le jardin d'hiver aux essences et fleurs très diverses précède l'Orangerie à l'assortiment remarquable.