Nelumbo nucifera / lotus sacré

Nelumbo nucifera / lotus sacré - Thèmes - Photographie - 04
  • Fleur de frangipanier / Plumeria alba / Plumeria acuminata (?) - 00
  • Fleur (?), parc botanique de Bruxelles - 01
  • Nymphaea Virginalis - 02
  • Nymphaea Comanche Paul Hariot - 03
  • Nelumbo nucifera / lotus sacré - 04
  • Amaryllis - 05
  • Dimorphotheca, Osteospermum - 06
  • Dahlia - 07
  • Dahlia - 08
  • Dahlia - 09
  • Jacinthe blanche / Hyacinthus - 10

Les Nélumboïdées (Nélumbonacées) sont représentées par le seul genre Nelumbo

L’appareil végétatif est formé d’un rhizome enterré et de feuilles dont les limbes, disciformes, sont portés, bien au-dessus de l’eau, par un long pétiole dressé. Au centre de la fleur, qui s’épanouit au niveau des limbes, se dresse, prolongeant la tige et dominant étamines et périanthe (hypogynie), un curieux réceptacle en forme de cône renversé, dont la base, distale, est creusée de logettes contenant chacune un pistil. Aux étamines, très nombreuses, succèdent, sur des spires à tours très serrés, de grands pétales vivement colorés. Il n’existe pas de calice différencié. Les graines sont exalbuminées, sans périsperme.

Nelumbo nucifera, lotus sacré des bouddhistes et des brahmanes

Magnifique espèce, dont les limbes orbiculaires, d’un vert bleuté, et les superbes fleurs, roses ou violettes, couvrent mares, fossés et pièces d’eau, surtout près des temples, dans toute l’Asie tempérée et chaude. Le réceptacle accrescent, devenu après fructification une curieuse toupie ligneuse alvéolée, est commercialisé par les fleuristes. La longévité des graines est exceptionnelle, de l'ordre de mille ans. Cette plante n’abonde que grâce à l’homme ; on n’en connaît que de rares stations naturelles, éparses depuis les bouches de la Volga jusqu’à l’Extrême-Orient soviétique.

La deuxième espèce, très voisine, mais à fleurs jaunes (Nelumbo lutea) est spontanée de l’est à l’ouest de l’Amérique du Nord.