Atash Behram, Ateshkadeh, Atash Kade, temple du feu / آتشکده - Yazd / یزد
Iran / ايران
- Chak Chak / چکچک et Meybod / میبد
- Ispahan, Isfahan, Espahan, Esfahan / اصپهان / اصفهان
- Kashan / كاشان
- Abyaneh / ابيانه
- Retour à Téhéran / Tehran / تهران
- Thèmes
- Autres (ni thème, ni localisation)
- Iran, république islamique d' /جمهوری اسلامی ايران - introduction
- Téhéran / Tehran / تهران
- Shushtar / شوشتر
- Chogha Zanbil / چغا زنبي
- Chiraz / Shiraz / شیراز
- Persépolis, Naqsh-e Rostam et Naqsh-e Rajab
- Abarqûh, Abarqu, Abarkuh, Abar kooh, Abar Kûh / Montagne nuageuse / ابرکوه
- Yazd / یزد
- Vieille ville
- Badgir / Tour du vent / بادگیر
- Mosquée Jameh
- Mosquée Jameh, gamins (N&B)
- Tekiyeh, Takyeh Amir Chaghmagh, Chaqmaq, Chakhmaq, Chakhmâgh, میدان امیرچقماق
- Atash Behram, Ateshkadeh, Atash Kade, temple du feu / آتشکده
- Mausolée Bogheh-ye Seyed Roknaddin / Seyed Rokn-al din Mausoleum / بقعه سید رکن الدین
- Prison d\'Alexandre / École Ziaieh, Zia iah / Zendan-e Eskandar
- Maison en rénovation
- Achoura / Ashura / le dix du mois de Muharram / عاشوراء (arabe), cérémonie
- Autres photographies
Ateshkadeh de Yazd
Sa flamme sacrée brûlerait depuis l'an 470. Tout d'abord transférée à Ardakan en 1174, elle arriva à Yazd en 1474 et fut transportée dans ce temple en 1940. Les prêtres l'alimentent régulièrement avec du bois sec, de préférence d'abricotier ou d'amandier.
Ahura Mazdâ / اهورامزدا
Sur la façade, au dessus de l'entrée, l'homme-oiseau de Zoroastre, représentation d'Ahura Mazdâ. Il tient un anneau, symbole de loyauté et lève son autre main en signe de respect. Les 3 rangées de plumes de ses ailes représentent les fondements du zoroastrisme, selon lesquels on doit penser, parler et agir honnêtement.
Ahura Mazdâ, du vieux-perse Aura-Mazdâ, Seigneur-Sagesse est la divinité abstraite et transcendante du zoroastrisme. Selon l'Avesta, il est l'Esprit suprême qui donna naissance à deux principes opposés : Spenta Mainyu, l'Esprit Saint ou le bon choix, et à Ahra Mainyu, le mauvais choix. Si Ahura Mazdâ transcende les éléments de la création physique, il n'en demeure pas moins le Pôle de la Lumière essentielle, le père d'Atar manifesté par le Feu primordial qui est la lumière fulgurante, toute métaphysique, mais qui précède et engendre les illuminations célestes des feux solaires et stellaires du cosmos.
Dans les inscriptions de Darius Ier, souverain de l'Empire perse, il est désigné comme le plus grand des dieux et est généralement invoqué seul. Il est considéré comme la source du pouvoir royal. Les Perses et les Grecs l'assimilent parfois à Zeus : ainsi, le char sacré de Zeus évoqué par Hérodote, Xénophon ou encore Quinte-Curce est en réalité consacré à Ahura Mazdâ.