Construite entre 1606 et 1655 à l'instigation des monarques séfévides, elle symbolise l'implantation de l'Église arménienne en Iran. La sobre façade dissimule un intérieur richement décoré où les faïences islamiques côtoient les peintures (parfois macabres) chrétiennes. Un campanile se dresse dans la cour.
La cathédrale abrite aujourd'hui un musée dédié à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle Djoulfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de 700).
Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de peintures racontant le martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne.
À côté de l'église se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.
La nouvelle Jolfa / Djoulfa / Julfa / Նոր Ջուղա
Le quartier arménien d'Ispahan, date de l'époque de Abbas Ier le Grand qui déplaça toute la communauté chrétienne de Jolfa / شهر جلفا, petite ville de la province d'Azerbaïdjan oriental, à Ispahan et nomma le village Nouvelle Jolfa. Les compétences de ces marchands, entrepreneurs et artistes étaient très convoitées et l'on respectait leur liberté de culte ; ils devaient néanmoins rester dans leur zone et se tenir à l'écart des centres islamiques. De l’autre côté de la rivière, les Arméniens établissent leur quartier selon une trame souple qui laisse de l’espace aux jardins, aux vignes et aux champs de blé et de pavot ; les Arméniens qui étaient chrétiens ne pouvaient pas habiter la ville et étaient les seuls autorisés à produire de l’alcool.
Jolfa rassemble à présent 13 églises et un vieux cimetière
Cathédrale Saint-Sauveur d'Ispahan / Cathédrale Vank / Kelisa-ye Vank / Ս. Ամենափրկիչ Վանքն
Construite entre 1606 et 1655 à l'instigation des monarques séfévides, elle symbolise l'implantation de l'Église arménienne en Iran. La sobre façade dissimule un intérieur richement décoré où les faïences islamiques côtoient les peintures (parfois macabres) chrétiennes. Un campanile se dresse dans la cour.
La cathédrale abrite aujourd'hui un musée dédié à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle Djoulfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de 700).
Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de peintures racontant le martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne.
À côté de l'église se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.
La nouvelle Jolfa / Djoulfa / Julfa / Նոր Ջուղա
Le quartier arménien d'Ispahan, date de l'époque de Abbas Ier le Grand qui déplaça toute la communauté chrétienne de Jolfa / شهر جلفا, petite ville de la province d'Azerbaïdjan oriental, à Ispahan et nomma le village Nouvelle Jolfa. Les compétences de ces marchands, entrepreneurs et artistes étaient très convoitées et l'on respectait leur liberté de culte ; ils devaient néanmoins rester dans leur zone et se tenir à l'écart des centres islamiques. De l’autre côté de la rivière, les Arméniens établissent leur quartier selon une trame souple qui laisse de l’espace aux jardins, aux vignes et aux champs de blé et de pavot ; les Arméniens qui étaient chrétiens ne pouvaient pas habiter la ville et étaient les seuls autorisés à produire de l’alcool.
Jolfa rassemble à présent 13 églises et un vieux cimetière