Zu vermieten/verkaufen - Abhörstation von der NSA / Station radar de la NSA, Teufelsberg - Berlin
Teufelsberg / Montagne du Diable
Cette colline de l'ancien Berlin-Ouest, dont le nom provient de sa proximité avec le Teufelssee / Lac du Diable, mesure 115 mètres (80 ? 120 ?) de haut et se situe au nord de la forêt - Grunewald - de la ville de Berlin. Colline artificielle, elle fut érigée par les Alliés après la Seconde Guerre mondiale, avec les gravats provenant de la destruction de Berlin par les bombardements ; il existe 9 de ces collines à Berlin, elles portent le nom de Mont Klamott, Schuttberg (décombres, gravats) ou Trümmerberg (débris).
Elle se distingue des autres collines artificielles de Berlin par ce qu'elle recouvre : le Teufelsberg ensevelit une université nazie jamais terminée, bâtiment de la faculté des techniques de la défense, voulue en 1937 par Adolf Hitler et conçue par Albert Speer. Compte tenu de sa résistance aux explosifs, il fut décidé de la recouvrir.
On estime le volume des gravats utilisés à 12 000 000 m³, soit environ 400 000 bâtiments/habitations.
Abhörstation / Station radar et d'écoute / Field Station - Army Security Agency, National Security Agency
Teufelsberg a été durant près de trente ans l'un des premiers postes d'interception des ondes satellites et des communications en provenance de Berlin-Est. À l'aide d'un complexe d’antennes extrêmement sophistiquées, les communications radio des pays du Pacte de Varsovie furent mises sous surveillance ; cette station d'écoute aurait fait parti du système mondial d'interception des communications privées et publiques ECHELON (traité UKUSA). La station continua ses opérations jusqu'à la chute du Mur de Berlin et de la DDR / RDA.
Le centre fut infiltré de 1982 à 1985, par James W. Hall alors adjudant de l'armée américaine en poste à la station. Contacté par Hüseyin Yildirim des services secrets est-allemands, il livra des centaines de secrets militaires dont le Projet Trojan, réseau électronique mondial qui avait pour but de localiser en temps de guerre les véhicules blindés, les missiles et les aéronefs. De par ses activités d’espionnage dans les années 80, le duo Hall/Yildirim infligea de sérieux revers à l’armée américaine en Europe et à l’OTAN : selon Stuart Herrington, qui dirigeait alors le contre-espionnage américain à Berlin, la partie occidentale avait vu ses plans de défense faire un bond en arrière de six ans. Ce cas d’espionnage ne fut découvert qu’en 1988.
Immobilienprojekt (totgeboren) / Projet Immobilier (mort-né)
Dans les années 1990, alors que Berlin subissait une croissance économique forte grâce à la réunification allemande, un groupe d'investisseurs acheta la colline à la ville et commença à bâtir hôtels et immeubles résidentiels. Il était prévu de garder la station de la NSA et d'en faire un musée de l'espionnage. Le projet capota à cause du (grâce au ?) reclassement du site par le plan d'occupation des sols (Flächennutzungsplan) en site naturel et donc protégé.
Ou comment épater ses amis
Si vous désirez vous aussi vous porter acquéreur d'un logement/lieu de villégiature à deux pas du centre-ville et à prix cassé, dans un environnement post-apocalyptique sympathique, la radioactivité en moins (enfin j'espère), je laisse à votre disposition les coordonnées des personnes à contacter.
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Allemagne / Deutschland
Hambourg, Brême et Basse-Saxe / Hamburg, Bremen und Niedersachsen
Teufelsberg / Montagne du Diable
Cette colline de l'ancien Berlin-Ouest, dont le nom provient de sa proximité avec le Teufelssee / Lac du Diable, mesure 115 mètres (80 ? 120 ?) de haut et se situe au nord de la forêt - Grunewald - de la ville de Berlin. Colline artificielle, elle fut érigée par les Alliés après la Seconde Guerre mondiale, avec les gravats provenant de la destruction de Berlin par les bombardements ; il existe 9 de ces collines à Berlin, elles portent le nom de Mont Klamott, Schuttberg (décombres, gravats) ou Trümmerberg (débris).
Elle se distingue des autres collines artificielles de Berlin par ce qu'elle recouvre : le Teufelsberg ensevelit une université nazie jamais terminée, bâtiment de la faculté des techniques de la défense, voulue en 1937 par Adolf Hitler et conçue par Albert Speer. Compte tenu de sa résistance aux explosifs, il fut décidé de la recouvrir.
On estime le volume des gravats utilisés à 12 000 000 m³, soit environ 400 000 bâtiments/habitations.
Abhörstation / Station radar et d'écoute / Field Station - Army Security Agency, National Security Agency
Teufelsberg a été durant près de trente ans l'un des premiers postes d'interception des ondes satellites et des communications en provenance de Berlin-Est. À l'aide d'un complexe d’antennes extrêmement sophistiquées, les communications radio des pays du Pacte de Varsovie furent mises sous surveillance ; cette station d'écoute aurait fait parti du système mondial d'interception des communications privées et publiques ECHELON (traité UKUSA). La station continua ses opérations jusqu'à la chute du Mur de Berlin et de la DDR / RDA.
Le centre fut infiltré de 1982 à 1985, par James W. Hall alors adjudant de l'armée américaine en poste à la station. Contacté par Hüseyin Yildirim des services secrets est-allemands, il livra des centaines de secrets militaires dont le Projet Trojan, réseau électronique mondial qui avait pour but de localiser en temps de guerre les véhicules blindés, les missiles et les aéronefs. De par ses activités d’espionnage dans les années 80, le duo Hall/Yildirim infligea de sérieux revers à l’armée américaine en Europe et à l’OTAN : selon Stuart Herrington, qui dirigeait alors le contre-espionnage américain à Berlin, la partie occidentale avait vu ses plans de défense faire un bond en arrière de six ans. Ce cas d’espionnage ne fut découvert qu’en 1988.
Immobilienprojekt (totgeboren) / Projet Immobilier (mort-né)
Dans les années 1990, alors que Berlin subissait une croissance économique forte grâce à la réunification allemande, un groupe d'investisseurs acheta la colline à la ville et commença à bâtir hôtels et immeubles résidentiels. Il était prévu de garder la station de la NSA et d'en faire un musée de l'espionnage. Le projet capota à cause du (grâce au ?) reclassement du site par le plan d'occupation des sols (Flächennutzungsplan) en site naturel et donc protégé.
Ou comment épater ses amis
Si vous désirez vous aussi vous porter acquéreur d'un logement/lieu de villégiature à deux pas du centre-ville et à prix cassé, dans un environnement post-apocalyptique sympathique, la radioactivité en moins (enfin j'espère), je laisse à votre disposition les coordonnées des personnes à contacter.