Construit au sommet d'une colline, le Gonbad-e Ali / گنبد عالی datant du XIème siècle, est situé à trois kilomètres à l'est d' Abarqûh / ابرکوه, le long de la route qui mène à Yazd / یزد. Le patron de ce monument est Firuzan, membre de la dynastie locale Firuzanide, qui construisit ce monument pour son père, Amid ad-Din Shams ad-Daula, et sa mère dont le nom reste inconnu.
Architecture
Le Gunbad-i Ali construit en 1056 (8,90 m de large), est une tour funéraire octogonale en moellons et non en briques comme le voudrait la tradition iranienne, dont la beauté relève surtout de la sobriété et du dépouillement. Sa vigoureuse corniche sommitale à trois rangs de muqarnas, le plus ancien exemple connu d’une corniche extérieure à stalactites ou nids d’abeille, devait supporter une toiture conique ou pyramidale aujourd’hui disparue et qui couvrait le dôme.
Sous les muqarnas se trouve un groupe d'inscriptions coufiques (arabe) nommant le constructeur ainsi que la personne à qui le monument est dédié. L'entrée est flanquée de deux colonnes, dont seules les cavités demeurent ; quatre ouvertures dans la coupole et une fenêtre sur le côté de la chambre permettent d'éclairer l'intérieur de la tour.
À la différence des tombes de Maragha / Maraqeh / مراغه, ce tombeau n'a pas de crypte.
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Construit au sommet d'une colline, le Gonbad-e Ali / گنبد عالی datant du XIème siècle, est situé à trois kilomètres à l'est d' Abarqûh / ابرکوه, le long de la route qui mène à Yazd / یزد. Le patron de ce monument est Firuzan, membre de la dynastie locale Firuzanide, qui construisit ce monument pour son père, Amid ad-Din Shams ad-Daula, et sa mère dont le nom reste inconnu.
Architecture
Le Gunbad-i Ali construit en 1056 (8,90 m de large), est une tour funéraire octogonale en moellons et non en briques comme le voudrait la tradition iranienne, dont la beauté relève surtout de la sobriété et du dépouillement. Sa vigoureuse corniche sommitale à trois rangs de muqarnas, le plus ancien exemple connu d’une corniche extérieure à stalactites ou nids d’abeille, devait supporter une toiture conique ou pyramidale aujourd’hui disparue et qui couvrait le dôme.
Sous les muqarnas se trouve un groupe d'inscriptions coufiques (arabe) nommant le constructeur ainsi que la personne à qui le monument est dédié. L'entrée est flanquée de deux colonnes, dont seules les cavités demeurent ; quatre ouvertures dans la coupole et une fenêtre sur le côté de la chambre permettent d'éclairer l'intérieur de la tour.
À la différence des tombes de Maragha / Maraqeh / مراغه, ce tombeau n'a pas de crypte.