Les méthodes traditionnelles d'irrigation persanes (abyari) ont joué un rôle important dans la civilisation et l'histoire perse du fait de l'aridité du territoire de l'Iran. En effet, seul le littoral de la mer Caspienne n'est pas classifié comme aride ou semi-aride et seuls le Khorasan, l'Azerbaïdjan et le Kurdistan pratiquent une agriculture non irriguée. L'irrigation a donc toujours joué un rôle important non seulement pour développer les productions agricoles, mais aussi, pour faciliter l'installation de foyers de populations plus vastes.
Les techniques d'irrigation bénéficient d'une expérience très riche. À la veille du développement récent des grands barrages, on estimait que le tiers environ des terres irriguées recevait l'eau des rivières, par barrages de dérivation élémentaires, dans toutes les régions montagneuses.
Une faible proportion (5% environ) est irriguée par puits, dans les bassins du Fars, dans la plaine littorale du golfe Persique, en bordure également de quelques oasis de l'Iran central (Ispahan, Yazd). Environ 60% sont irrigués par galeries drainantes souterraines (qanat) captant l'eau des nappes profondes sous les piedmonts montagneux, technique iranienne ancienne qui a connu sur le plateau des développements prodigieux. Le débit total des qanat est évalué pour le pays à environ 480 mètres cubes par seconde, et la surface totale cultivée grâce à eux à plus d'un million d'hectares.
Technique et fonctionnement
Un qanat / قنات est un système d'irrigation souterrain permettant de récolter les eaux d'infiltration (appelé foggara dans les régions du Gourara et d'Adrar et khettara au Maroc). Il est donc différent d'un aqueduc car l'eau est déjà là. Un qanat est construit par le perçage d'un tunnel dans une falaise, un scarp ou une base d'un secteur montagneux, suivant une formation aquifère. Le but est d'apporter l'eau à la surface ou il peut être utilisé pour l'irrigation des terrains agricoles. L'eau n'est pas apportée jusqu'à la surface mais plutôt à l'extérieur : sur la surface irriguée. Les tunnels sont extrêmement horizontaux et précis, avec une pente pour permettre à l'eau de s'écouler à la surface du sol. L'eau circule ensuite dans des canaux, les seguia, qui l'emmènent jusqu'au bassin, le majen, où elle s'accumule jusqu'à ce que le cultivateur irrigue ses cultures.
Méthodes d'irrigation traditionnelles en Iran
Les méthodes traditionnelles d'irrigation persanes (abyari) ont joué un rôle important dans la civilisation et l'histoire perse du fait de l'aridité du territoire de l'Iran. En effet, seul le littoral de la mer Caspienne n'est pas classifié comme aride ou semi-aride et seuls le Khorasan, l'Azerbaïdjan et le Kurdistan pratiquent une agriculture non irriguée. L'irrigation a donc toujours joué un rôle important non seulement pour développer les productions agricoles, mais aussi, pour faciliter l'installation de foyers de populations plus vastes.
Les techniques d'irrigation bénéficient d'une expérience très riche. À la veille du développement récent des grands barrages, on estimait que le tiers environ des terres irriguées recevait l'eau des rivières, par barrages de dérivation élémentaires, dans toutes les régions montagneuses.
Une faible proportion (5% environ) est irriguée par puits, dans les bassins du Fars, dans la plaine littorale du golfe Persique, en bordure également de quelques oasis de l'Iran central (Ispahan, Yazd). Environ 60% sont irrigués par galeries drainantes souterraines (qanat) captant l'eau des nappes profondes sous les piedmonts montagneux, technique iranienne ancienne qui a connu sur le plateau des développements prodigieux. Le débit total des qanat est évalué pour le pays à environ 480 mètres cubes par seconde, et la surface totale cultivée grâce à eux à plus d'un million d'hectares.
Technique et fonctionnement
Un qanat / قنات est un système d'irrigation souterrain permettant de récolter les eaux d'infiltration (appelé foggara dans les régions du Gourara et d'Adrar et khettara au Maroc). Il est donc différent d'un aqueduc car l'eau est déjà là. Un qanat est construit par le perçage d'un tunnel dans une falaise, un scarp ou une base d'un secteur montagneux, suivant une formation aquifère. Le but est d'apporter l'eau à la surface ou il peut être utilisé pour l'irrigation des terrains agricoles. L'eau n'est pas apportée jusqu'à la surface mais plutôt à l'extérieur : sur la surface irriguée. Les tunnels sont extrêmement horizontaux et précis, avec une pente pour permettre à l'eau de s'écouler à la surface du sol. L'eau circule ensuite dans des canaux, les seguia, qui l'emmènent jusqu'au bassin, le majen, où elle s'accumule jusqu'à ce que le cultivateur irrigue ses cultures.