Chêne-liège / Quercus suber - Chutes de la Madeleine, réserve provinciale - Yaté
Nouvelle-Calédonie - 2004
- Tour de la Grande Terre par la côte est (suite)
- De Touho à Pouébo (Camping "Cool'Heure Café") (suite)
- De Pouébo à la pointe Nahârian / boat pass (Gîte de Poingam)
- De la pointe Nahârian / boat pass à Nouméa en passant par Voh : fin de la boucle "nord"
- Province Sud - Grande Terre
- Île des Pins / Kounié / Kunie
- Thèmes
- Nouvelle-Calédonie, introduction
- Arrivé sur la Grande Terre - Jour 0
- Côte ouest vue du ciel
- Nouméa (chez Titoo)
- Tour de la Grande Terre par la côte est
- De Nouméa, par La Foa, à Canala (Gîte de Kuiné)
- De Canala à Ponérihouen (Camping de Tiakan)
- De Ponérihouen à Touho (Chez Pierre)
- De Touho à Pouébo (Camping "Cool'Heure Café")
Réserve provinciale de la Madeleine
Riche de 168 espèces végétales qui représentent 53 familles botaniques, cette diversité exceptionnelle est doublée d'un incroyable taux d'endémisme : 95 % de ces végétaux n'existent qu'en Nouvelle-Calédonie dont une vingtaine uniquement dans le sud de la Grande Terre. La flore de la réserve est notamment remarquable par la présence, le long de la rivière, de 7 conifères primitifs, vestiges de l'ère secondaire, tandis que, sous l'eau, un groupement végétal unique constitue l'habitat du poisson Nesogalaxias, véritable fossile vivant du Gondwana.
L'originalité floristique du maquis minier calédonien, particulièrement visible à la Madeleine, est due aux sols latéritiques développés sur des roches issues du plus profond de la Terre. Ces sols riches en métaux (fer, aluminium, chrome, nickel ...) contiennent peu d'éléments nutritifs de sorte que seules les plantes du maquis sont capables d'y pousser.
La réserve couvre 400 hectares. L'utilisation antérieure du site a entraîné une dégradation alarmante du patrimoine naturel qui a conduit la Province Sud à le protéger et à le réhabiliter. Depuis 1998, plus de 10 000 plants d'espèces endémiques ont été remis en place et le site est réservé à la promenade.